Etudes scientifiques Des chercheurs japonais ont affirmé avoir réussi à recréer des follicules pileux grâce à des cellules souches sur une souris. Le procédé pourrait permettre de régénérer des cheveux, s'il s'avère concluant sur les hommes.
Des Japonais régénèrent des follicules pileux grâce à des cellules souches MaxPPP Ce n'est encore qu'une expérience sur des souris, mais les scientifiques espèrent qu'elle pourra aider les hommes souffrant de calvitie à faire repousser des cheveux. Une équipe de chercheurs japonais, a affirmé être parvenue à recréer des follicules pileux sur le rongeur grâce à l'emploi de cellules souches adultes et des niches dans lesquelles elles se logent. Une fois transplantées dans la peau pelée de l'animal, ces cellules ont permis de générer de véritables poils, dont le cycle habituel de repousse après vieillissement et chute a été vérifié, selon les scientifiques. « Le follicule pileux transgénique développe les structures correctes et forme les connexions appropriées avec les tissus hôtes avoisinants tels que l'épiderme ou les muscles arrecteurs et fibres nerveuses », ont précisé les chercheurs dirigés par le professeur Takashi Tsuji.
Une première étape pour recréer des organes de remplacement Cette équipe japonaise avait déjà réalisé une expérience remarquée l'année dernière en réussissant à faire pousser une dent à partir de cellules implantées dans un rein de souris. Les scientifiques l'avaient ensuite transplantée dans la gencive d'une autre souris et confirmé qu'elle pouvait s'adapter à l'environnement buccal, se connecter à des nerfs et des vaisseaux sanguins, comme si c'était une dent naturelle. « Nos études démontrent le potentiel non seulement pour les thérapies régénératrices de cheveux, mais aussi pour recréer des organes de remplacement », a assuré le professeur Tsuji. Ce procédé ouvre donc la voie à de futures thérapies régénératrices.
Santé. Des cellules souches pour réparer le cœur mercredi 09 mai 2012 Un medecin a developpe une methode revolutionnaire, pour les victimes d'infarctus severe :utiliser des cellules souches du sang du patient, en faire un ? greffon ? et le reinjecter. Philippe Henon, hematologue a Mulhouse (Haut-Rhin), a mis au point une technique pour reparer les coeurs endommages apres un infarctus. Ce dernier se produit lorsqu'une ou plusieurs arteres se situant autour du coeur se bouchent. Manquant d'oxygene, les cellules souffrent, voire meurent. S'il ne decede pas, le malade s'en sort avec une insuffisance cardiaque. Generalement, il subit une transplantation du c?ur. Philippe Henon propose plutot d'injecter des cellules souches sanguines du patient. Les cellules souches sont des cellules indifferenciees capables de se reproduire et de donner naissance a des cellules differenciees (du sang, des muscles, etc.). L'equipe du professeur Henon, ne en Bretagne, a ete la premiere a utiliser des cellules souches sanguines pour traiter la leucemie, en 1986 : ? Nous pensions qu'elles ne pouvaient regenerer que la moelle osseuse. Mais nous avons decouvert qu'elles peuvent aussi reconstituer les cellules du muscle cardiaque et les petits vaisseaux sanguins. ?
Opere le matin, rentre le soir Un essai a commence en 2002, sur sept malades. Quatre ans apres l'operation, la moyenne de recuperation des capacites est de 73 %. ? Une patiente, operee il y a neuf ans, travaille dans une ferme. Elle a pu aller faire du trekking au Canada ! ?, se felicite Philippe Henon. Depuis, la technique a ete simplifiee. L'injection du greffon ne necessite plus d'ouvrir le thorax : elle se fait via un catheter - un tube, introduit dans l'organe. ? Le patient est opere le matin et rentre chez lui le soir ?, precise l'hematologue. Alors qu'une transplantation cardiaque, c'est ? sept jours d'hospitalisation et trois semaines de reeducation ?. Autre amelioration, il suffit d'extraire 200 ml de sang : ? Une simple prise de sang. ? Les cellules souches prelevees sont envoyees dans des automates, qui vont les multiplier en neuf jours. Ces cellules multipliees s'appellent un ?greffon?. De nouveaux essais cliniques, sur 150 patients, commenceront en 2013 et dureront deux ans. ? S'ils sont concluants, les automates et un kit d'operation a usage unique seront mis sur le marche d'ici a 2015. ?
120 000 infarctus par an Une prevision optimiste, selon Philippe Mabo. ? Les exigences sont tellement grandes pour la validation clinique, rappelle ce chef du service de cardiologie du CHU de Rennes. La piste des cellules souches est passionnante. Mais elle n'est pas nouvelle. Par exemple, le professeur Menasche, a Paris, travaille sur des cellules souches embryonnaires depuis une vingtaine d'annees... ? Sans avoir possibilite, pour l'heure, de mise sur le marche. La technique du professeur Henon, elle, presente au moins deux avantages. Contrairement aux cellules souches prelevees sur des embryons, dont l'utilisation par la recherche est limitee par la loi francaise, les cellules sanguines ne posent pas de probleme ethique. Et comme le greffon provient de l'organisme du patient, il n'y a aucun risque de rejet. En France, chaque annee, 30 000 personnes font un infarctus ? severe ? avec une esperance de vie de quelques mois. Ce sont a eux que s'adresse la therapie cellulaire.
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